Tra due giorni (1.1.2017) entreremo nel centenario della Rivoluzione bolscevica

“La Chiesa russa ha subito nel XX secolo persecuzioni senza precedenti

Il patriarca Cirillo, parlando nella cattedrale di Cristo Salvatore, ha evocato gli avvenimenti del 1917, che hanno segnato il secolo con la caduta dello Zar e l’avvento del marxismo.

kyrill-1[testo francese] Au cours de l’assemblée annuelle du clergé de Moscou, qui a eu lieu le 22 décembre 2016 en la cathédrale du Christ-Sauveur, le patriarche Cyrille a évoqué le centenaire de la révolution de 1917 : « L’année prochaine 2017 sera une année particulière pour notre Église et tous les pays qui relèvent de la responsabilité canonique du Patriarcat de Moscou. Cette année sera liée au souvenir des événements qui se sont produits il y a un siècle, alors que deux révolutions ont ébranlé notre pays ». « Les événements révolutionnaires de 1917 », a poursuivi le patriarche, « en conséquence desquels des forces politiques radicales sont arrivées au pouvoir, implantant les idées d’athéisme et de matérialisme, ont entraîné avec elles la démolition du mode de vie traditionnel et ont eu des conséquences terribles : une guerre civile sanglante, l’exode forcé d’une multitude de nos compatriotes à l’étranger, les répressions massives du nouveau pouvoir à l’égard de ceux qui étaient en désaccord avec lui. L’Église russe a été exposée au cours du siècle passé à des persécutions sans précédent par leur échelle. Des dizaines de milliers de fidèles, une multitude d’évêques, de clercs, de moines et de laïcs ont souffert pour le Christ, beaucoup d’églises et de monastères ont été fermés ou détruits, des lieux et des objets saints ont été livrés à la profanation ou anéantis ». Le patriarche a ensuite déclaré qu’il convenait de bien saisir le sens des causes de la catastrophe de 1917, tirer les conséquences des événements qui s’en sont suivis, cette tâche n’étant pas théorique, mais pratique. « Lorsque l’on accomplit cette tâche, il est important d’éviter à la fois la dévalorisation ou l’oubli de l’exploit de notre peuple, de tout ce qui est radieux, ce qui s’est passé durant les années passées, que l’amoindrissement ou la dissimulation des malheurs et des conflits qu’a subis notre Patrie après 1917… L’une des leçons principales du siècle passé est qu’une société bâtie sur la rébellion contre Dieu et Sa loi morale éternelle, est condamnée à son autodestruction. Il est nécessaire de nous en rappeler aujourd’hui, lorsque dans toute une série d’États on cherche à reconstruire la vie du peuple et le systèmes des relations sociales en marginalisant la religion » a ajouté le primat, qui a conclu : « Notre mission pastorale, nos labeurs quotidiens acquièrent dans cette perspective une dimension historique ».