soressaSulla pagina Facebook dell’amico professor Francesco Russo (matematico, docente in un politecnico parigino) ho trovato questo documento, che definirei (volendo essere banale) “incredibile”… se non fosse credibilissimo. Questo terribile mondo, che viviamo ogni giorno con paura e sconcerto, non è solo pieno di violenza e di sangue; è pieno anche di disorientamento mentale. Sembra che sia divenuto di gran moda credere/dire “n’importe quoi” (omaggio alla Francia). Hanno abbattuto le Torri Gemelle? Ma è stato Bush, con l’aiuto della CIA!

Se è ben vero che i suoi nemici sono criminali, bisogna ammettere che anche l’Occidente “libero” è caduto molto in basso. Prendiamone a simbolo la lugubre adunata parigina di capi e popolo, presentata come una “vittoria” (che cos’abbiano “vinto”, non si sa) e come celebrazione della “libertà d’espressione” (ovviamente senza limiti, non si possono fare eccezioni) per la quale alcuni “eroi” sono morti.

Lascio il racconto nel suo testo originale francese. La professoressa, stipendiata dallo Stato per i suoi servigi, dà corso alla sua “libertà d’espressione”. I ragazzi ascoltano, forse rapiti, forse sbalorditi e… registrano.

geloso“La professeur de droit et d’économie d’une classe de bac pro a tenu des propos complotistes sur les attentats de Paris devant ses élèves, mentionnant «un sketch» et un «coup d’État pour supprimer la religion musulmane».

Lundi, une enseignante de droit et d’économie a été enregistrée à son insu par un de ses élèves alors qu’elle mettait en doute la mort de certaines des victimes des attentats des 7 et 8 janvier à Paris. Au lendemain de la grande marche républicaine qui a rassemblé près de quatre millions de personnes en France, cette femme «d’une quarantaine d’années» a occupé son temps d’enseignement à déclencher un débat au sein de sa classe de bac professionnel, qui compte seize élèves. Sauf que contrairement à d’autres établissements en France, ce n’est pas des élèves qui ont tenu des propos relevant de la théorie du complot, mais l’enseignante, comme l’a révélé le journal Le Monde.

L’enseignante a été suspendue par Patrick Toulmet, le président du Campus des métiers et de l’entreprise de Bobigny, qui a pu écouter l’enregistrement. Cet établissement ne relève pas du ministère de l’Education nationale mais de la chambre des métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis. La mère de l’élève qui, choqué, a enregistré les propos de son professeur, a transmis la bande sonore à la direction de l’établissement dans une lettre outrée.

On y entend l’enseignante évoquer un «flic soi-disant mort», en parlant d’Ahmed Merabet, le policier tué après l’attaque de Charlie Hebdo. «C’est un business, un coup d’État pour supprimer la religion musulmane (…) ils ont eu le temps de monter un sketch», poursuit-elle. «La religion musulmane autorise de tuer pour défendre (sa) religion» affirme encore l’enseignante.